Drive in the night
Les moments les plus critiques, je l'ai déjà dis, ce sont le soir et la nuit.
Hier, o
n m'a posé un lapin, j'ai eu le choix entre ruminer et me mettre le moral à zéro, ou sortir.
Je suis sortie. Je ne suis pas du tout aller faire la fête.
Mais j'ai roulé. Avec musique dance, pop, bref, tout ce qui bouge, à fond. Ambiance boîte de nuit dans ma voiture, et ça m'a fait un bien fou.
J'étais seule dans la nuit, sur une route, parfois une petite route, dans un coin paumé, mais j'étais bien. Je me vidais la tête.
Penser à rien, juste regarder la route, parfois je chantais, bref, me suis lâchée.
Quand je suis rentrée, j'étais détendue, bien. 1h30 à rouler. Il n'y avait personne, pas de remarques, rien à penser.
Juste la nuit, la route, et moi. Et la musique.
Une bonne thérapie je trouve, en tout cas, ça a fonctionné.
On a le choix. Avancer, comme on peut, en gérant, ou ruminer et se rendre malade.
J'ai encaissé le coup, encore un.
Et je suis sortie ce soir, mais ce coup ci pas seule... Du coup, j'ai eu la pêche.
Je vis, et bon sang, que ça fait bien! Faire des choses simples de la vie, et se sentir les vivre.
Un pas après l'autre, chaque jour... Un pas après l'autre